La vérité sur les salaires et bonus 2019 dans les BFI à Paris
A présent que les bonus 2019 au titre de l’année 2018 ont été versés dans les grandes banques d’investissement en France, le cabinet de chasse de têtes Vendôme Associés nous a autorisé à publier les résultats de son enquête de rémunérations réalisée pour L’Agefi Hebdo et qui concerne les différents secteurs de la BFI et de la finance de marché.
L’étude recense les salaires et bonus des salariés travaillant dans les banques d’investissement françaises et étrangères basées à Paris. Il s’agit de salaires et bonus médians (et non moyens), sachant que les quartiles les plus extrêmes n’ont pas été retenus. Les chiffres ci-dessous s’approchent donc au plus près de la réalité du marché.
Surtout, ils vous permettent de vous situer par rapport aux niveaux de rémunérations pratiqués dans votre secteur d’activité, que ce soit dans le M&A, les dérivés actions, le cash actions, le fixed income, les financements structurés, la recherche crédit ou bien encore les risques.
« Chaque année on constate un tour de vis supplémentaire concernant le montant des bonus et 2019 n’y fait pas exception », relève Denis Marcadet, président de Vendôme Associés. «Mis à part quelques happy few, pratiquement tout le monde a vu son bonus baisser. La tendance est à l’individualisation des rémunérations variables, de fait le ‘bon’ bonus, bien que rare, existe toujours. Le collectif en matière de bonus, c’est terminé».
C’est dans le M&A que l’on observe les niveaux de bonus les plus élevés, y compris à un niveau junior (analyste, associate) où les heureux élus peuvent voir leur rémunération plus que doubler grâce à leurs bonus.
En revanche, privilégiées ces dernières années avec une valorisation régulière des niveaux de bonus, les fonctions de risques et conformité, marquent le pas, les bonus ne dépassant que rarement la moitié des rémunérations fixes. «Ce sont des métiers matures aujourd’hui stabilisés sur le plan de leur rémunération», fait remarquer Denis Marcadet.
Qu’en est-il des écarts de rémunérations entre banques françaises et anglo-saxonnes à Paris ? « Tout dépend des métiers mais globalement le différentiel est désormais beaucoup moins important, les banques françaises ayant revalorisés souvent sur trois années leurs bases fixes de rémunération », constate Denis Marcadet.
Si différence il y a, elle se voit plutôt du côté des bonus qui dans les banques anglo-saxonnes représentent en moyenne 80-100% du fixe contre 50-60% du fixe dans les banques françaises.
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